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11 novembre 2012 7 11 /11 /novembre /2012 12:49

Samedi 10 novembre

Fête de saint Léon le Grand. Nous nous retrouvons tous à la crypte, les trois autres pèlerins et moi, pour l’Office des lectures accompagné comme toujours à la cithare. Les sœurs enchaînent immédiatement avec les Laudes au son des mélodies de Philippe Robert. Ce dernier, comme me l’explique une sœur (mais je le savais déjà), a composé la majorité des musiques que chantent les Bénédictines du Sacré-Cœur, et ce dans tous les sanctuaires de France où elles se trouvent. C’est Claudel qui serait heureux d’entendre le résultat ! C’est vraiment très beau.

Je décide ensuite de me rendre à la cathédrale saint Gratien en pèlerinage, celle-ci étant située à environ 20 minutes de marche de la Basilique. Pour tout dire, c’est plutôt une question de formalité, car les cathédrales que j’ai visitées jusqu’à présent m’ont plutôt laissé indifférent, à l’exception de Paris et Sées. Celle de Tours est froide et lugubre ; je suis simplement incapable de prier (et d’y rester plus de 30 minutes) dans ces lieux que je trouve fort disproportionnés. C’est ça les cathédrales ! Heureusement qu’il y a les magnifiques verrières multicolores et la grande rosace qui nous rappellent qu’au plus profond de nos ténèbres nous sommes nés de Dieu et qu’il s’y trouve la lumière du Rédempteur. Je préfère de loin l’intimité des chapelles et des églises abbatiales…

À 5 minutes de marche de la cathédrale se trouve l’archevêché ainsi que la petite chapelle saint Michel…ça vous dit quelque chose ?? C’est l’endroit même où Marie Guyard de l’Incarnation venait régulièrement prier ; c’est également dans cette chapelle qu’elle prononça « ses vœux religieux » après son veuvage, elle qui était d’origine tourangelle comme vous le savez probablement.   

La toute petite chapelle date du début du 17e siècle, assez contrastant par ailleurs d’avec la cathédrale…On y trouve aussi des tableaux relatant sa vie dont son départ pour la « Nouvelle-France » en 1639. Ce n’est pas sans raison qu’elle est appelée « la mère de la Nouvelle-France », fondatrice également des Ursulines.

Comme j’ai encore une heure devant moi avant l’eucharistie de 11h00, je rentre à la Basilique en longeant les quais de la Loire, question de contempler un peu de nature et spécialement les magnifiques arbres (dont un splendide saule pleureur) qui bordent le plus long fleuve de France (la Loire fait plus de 1000 km !).

Dans l’après midi : lecture de Chauvet jusqu’au Vêpres. Je réalise de plus en plus l’importance de certaines parties de « Symbole et sacrement » (dont le rapport Parole/Sacrement) relativement à la manière de concevoir et d’articuler la problématique de mon mémoire. Je poursuivrai ma lecture à mon retour sur Paris. J’ai aussi un article à lire pour une présentation orale.

Tel que je l’ai déjà mentionné, les Vêpres solennelles ont lieu à 18h00 (1ères Vêpres de saint Martin). Une belle célébration qui attire une foule de monde dont un groupe de jeune du diocèse de Toulon. Après les Vêpres, conférence à la crypte et exposition du saint Sacrement. J’en profite alors pour filer en douce et gagner mon lit pour une nuit de sommeil bien méritée.


Dimanche 11 novembre

La matinée se déroule comme à l’habitude avec les prières matinales. Je sors ensuite à l’extérieur sous une température avoisinant les 5c pour une marche dans les rues du centre-ville de Tours. Wouah, c’est froid…On m’a dit que Tours était considérée comme la ville la plus fleurie de toute la France. Je n’ai évidemment pas eu l’occasion de le constater en détails, mais c’est vrai qu’il y a beaucoup d’arrangements floraux ici et là dispersés dans la ville. En revanche, la Basilique a revêtu ses plus belles parures pour la fête de saint Martin : il y a des fleurs partout dans le sanctuaire et dans la crypte. C’est très joli ! J’ai aussi eu ouï-dire que c’est à Tours que l’on parle le mieux français…après la ville de Québec il va sans dire…

À 11h00, eucharistie au grand autel de la Basilique présidée par l’aumônier des Bénédictines. L’archevêque, quant à lui, célébrera l’eucharistie vers 15h00 à la cathédrale. Les lectures choisies pour ce jour sont inspirantes : vocation de Jérémie, psaume 88, lettre aux Philippines, et bien entendu Mt 25. Il fait si froid dans la Basilique que l’homme assis à côté de moi porte constamment ses mains à sa bouche pour les réchauffer. Quant à moi, je vous épargne les détails…

Je rentre ensuite à ma chambre pour vous écrire cette deuxième et dernière chronique de mon pèlerinage. Je prends le train pour Paris en début d’après-midi, non sans avoir « skypé » avec P. abbé dont j’attend l’appel d’un instant à l’autre afin d'avoir des nouvelles des frères. 

Merci à tous ceux qui m’ont permis de réaliser ce pèlerinage par l’intercession de saint Martin…   

Bon dimanche à tous,

En Celui qui réalise en nous plus que ce que nous pouvons demander

Ad maiorem dei gloriam

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10 novembre 2012 6 10 /11 /novembre /2012 09:43

Vendredi 9 novembre 

Ayant acheté un billet ouvert, je décide donc de me rendre à Tours dès vendredi matin, question de profiter pleinement de mon séjour.

Je quitte Paris vers 7h00 sous un temps plutôt frais et ennuagé. Pendant tout le trajet, qui dure près de 2 heures (je ne suis pas en TGV), le brouillard est très intense, au point où je ne peux pratiquement pas contempler le paysage qui défile autour de moi. Dieu étant bon par nature, le brouillard se disperse heureusement au moment où nous arrivons à la gare de Tours. La journée s’annonce plutôt bien…

Je profite du soleil pour marcher jusqu’à la Basilique saint Martin qui se trouve à environ 30 minutes de marche de la gare. Je m’aperçois vite du changement de ville : les gens sont beaucoup moins à la course qu’à Paris, avec des visages détendus et souriants ; j’ai l’impression que la ville respire à plein poumon et que la nature retrouve enfin sa vraie place, enveloppant de tout ses charmes la petite ville des Tourangeaux. Ces derniers ont même installé un petit marché de Noël sur la place public, juste en face de l’hôtel de ville, avec kiosques et décorations multicolores. Décidément, je suis loin de Paris.

J’arrive donc à la Basilique vers 10h00, accueilli par la sœur préposée à l’accueil. Au cas où vous l’ignoriez, je vous rappelle que c’est les Bénédictines du Sacré-Cœur qui sont chargées de l’accueil des pèlerins et des hôtes de passage. Leur vocation étant, comme le souligne la sœur en question, de vivre leur vocation monastique au cœur des sanctuaires des villes de France, un peu à la manière des Fraternités de Jérusalem. Elles s’occupent notamment du Sacré-Cœur de Montmartre (Paris), de la Basilique Notre-Dame des Victoires (Paris), du Sanctuaire d’Ars, près de Lyon, de la Basilique Notre-Dame de Marienthal, à Strasbourg et de quelques autres sanctuaires.

Aussitôt après avoir défait mon sac à dos et rangé mes choses, je me rend dans la crypte de la Basilique pour l’eucharistie prévue à 11h00, mais non sans avoir fait un tour rapide de la Basilique qui, à vrai dire, est de toute beauté ! Construite à la fin du 19e siècle sur les ruines de l’ancienne Basilique romane, la Basilique actuelle est édifiée sur l’emplacement même du tombeau de saint Martin, redécouvert au milieu du 19e siècle grâce au travail acharné des Tourangeaux. Car après la révolution, la cathédrale romane était dans un tel état, qu’elle s’est littéralement effondrée au début de 1802, recouvrant par le fait même le tombeau du saint. Je dis le tombeau, mais il faudrait plutôt parler des reliques puisque son tombeau, à proprement parler, fut brûlé par les huguenots en 1562. Il reste à présent qu’une toute petite partie de son crâne et un os complet de son bras droit. Voilà pour l’histoire…

L’eucharistie du jour (Dédicace de la basilique du Latran) est accompagnée à la cithare et suivie de la neuvaine préparatoire à saint Martin. Nous chantons à cet effet une très belle hymne composée par Philippe Robert et récitons la prière de la neuvaine tout en processionnant autour du mausolée. Chacun peut ensuite vénérer les reliques du saint exposées pour la circonstance sur le maître autel du sanctuaire de la Basilique. J’avoue que là, je suis ému…mon saint patron !

Dans l’après-midi, je prend le repas à l’extérieur (l’accueil étant en rénovation complète, les repas ne peuvent être dispensés…et si je suis ici, c’est que j’ai insisté auprès de la sœur par téléphone en lui disant que j’étais Canadien, étudiant présentement à Paris et tout le bazar…vous voyez le genre ?) et visite la vieille partie de la ville. Les vieilles maisons et les rues étroites me rappellent (non sans nostalgie) ma ville natale. Vraiment, Tours est une ville splendide.

En soirée, je prie les Vêpres avec la communauté (j’ai compté 7 sœurs, toutes très jeunes) ; il fait tellement froid dans la Basilique que je suis contrait de porter à la fois mon manteau, mon foulard, ma tuque et mes gants. C’est pire qu’à la Trappe ! Mais la liturgie est très priante ; ça sauve tout !

Demain, en la fête de saint Léon, l’horaire sera quelque peu modifié : Vêpres solennelles présidées par l’archevêque, Mgr Aubertin, suivies de la vénération des reliques et d’un lunch festif. Puis, vers 21h00, exposition du Saint Sacrement ; à cette heure je serai couché d’autant plus que ceux qui me connaissent savent mon engouement pour l’adoration eucharistique…Raison de plus pour aller au lit…

À travers ce beau pèlerinage, je lis les deux autres chapitres prévus pour le séminaire de Chauvet (dans le train, avant le coucher, en attendant le repas, etc.) ; ça se passe bien.

En Celui qui est Béni pour les siècles sans fin,

Ad maiorem dei gloriam.

 

 

 

 

 

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8 novembre 2012 4 08 /11 /novembre /2012 12:24

De retour de Cîteaux, c’est « aussitôt » le retour en classe pour une sixième semaine de cours.

Mercredi matin, dans le cours sur l’initiation chrétienne, f. Isaïa nous présente l’Ordo du baptême chez Tertullien ainsi que sa théologie. On voit également apparaître pour la première fois dans son traité De baptismo, l’onction post-baptismale avec l’imposition des mains en forme de croix.

Dans l’après-midi, nous passons en revue le rituel de la profession religieuse. Hélène nous fait bien voir, dans les Praenotenda, les sources conciliaires du rituel : Sacrosanctum, mais également Lumen gentium, d’où la dimension fortement ecclésiale de la conception de la vie religieuse postconciliaire.

Ce matin, continuation des commentaires patristique de l’eucharistie avec Ephrem et Jean Chrysostome. Puis, analyse en détails de l’Ordo du Missel de 1570 : fort passionnant ! Pardonnez-moi, ce ne sont que les grandes lignes…

Samedi matin : départ pour Tours. Pèlerinage sur les lieux saints de saint patron.

Je vous en donnerai des échos dans ma prochaine chronique, laquelle sera un peu plus longue que celle-ci. Le temps est un peu à court ces derniers jours…

Bonne fête de la Dédicace du Latran

En Celui qui est le chemin, la vérité et la vie

Ad maiorem dei gloriam 

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1 novembre 2012 4 01 /11 /novembre /2012 08:57

« Aujourd’hui l’univers, met sa robe de gloire ! » Bonne solennité de la Toussaint à chacun d’entre vous. Hier, j’ai eu droit à une journée préparatoire…dans le jeûne et la pénitence. En effet, les frères de Cîteaux ont l’habitude, en guise de vigile aux grandes solennités, de jeûner du petit déjeuner jusqu’au soir. Au dîner, on rompt alors le jeûne avec toutes sortes de bonnes choses dont du fromage de Timadeuc et des sundaes au caramel. Belle expérience. Deo gratias !

Aujourd’hui, c’est dom Olivier qui préside l’eucharistie, à 11h30 ; la prière de sexte y sera jointe. Dans l’après-midi, j’irai faire une promenade sur la côte avec le P. abbé et les frères du monasticat à l’occasion du départ de f. Laurent qui, après un an de profession solennelle, quitte définitivement le monasticat. Rite de passage obligé qui passe également par la commensalité ; le même groupe prendra le repas de dimanche soir ensemble, je ne sais encore où, probablement au noviciat…

Dimanche dernier, f. Bertrand m’a amené en promenade autour du monastère. Nous avons faits le tour des six étangs et de chacune de leur digue, étangs qui à l’origine, appartenaient au « domaine de Cîteaux ». J’avais oublié depuis ma première visite combien est grande la propriété. Les couleurs des arbres sont magnifiques…pas autant que chez nous malheureusement. Il manque le rouge et le jaune de nos érables…

Quant à mon travail de validation, ça avance plutôt bien. J’ai rédigé une douzaine de pages, ce qui veut dire que j’ai presque terminé. Je complèterai le reste à la bibliothèque de la Catho dans les prochaines semaines. Je pourrai donc entamer ma lecture de Chauvet dès demain après-midi.

En parlant de demain, c’est la Commémoration des fidèles défunts. Comme dans la majorité des nos monastères, nous nous rendrons en procession au cimetière pour un temps de prière.

Je souhaite également à chacun des frères un bon Ribat-es-salam avec nos frères soufis. J’aimerais bien y être présent !

En Celui qui un jour, sera tout en tous,

Ad maiorem dei gloriam 

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27 octobre 2012 6 27 /10 /octobre /2012 08:11

Me voilà au "novum monasterium" depuis hier matin. F. Bertrand est venu me "récupérer" à la gare Nuits-St-George; il avait raison, c'est beaucoup plus près de l'Abbaye que la gare de Dijon ville. Grand merci pour ton acceuil lui ai-je dit. "Après tout ce que vous avez fait pour moi à Oka, m'a t-il répondu, c'est la moindre des choses". Nous avons ainsi parcouru les quelques kilomètres qui nous séparaient du monastère en bavardant du Québec et surtout du Val Notre-Dame...sous la pluie; c'est l'automne un peu partout en France et la Bourgogne n'y échappe pas.

Il est bon de retrouver une Abbaye cistercienne avec son silence, sa prière, et la présence sacrée tellement perceptible du Dieu vivant et trois fois saint. Lors de ma première visite à Cîteaux, je n'y ai séjourné que 3 jours et ce fut très bref. Avec les longues vacances de la Toussaint, et le fait que je n'ai pas de cours avant le mardi soir, je pourrai y rester jusqu'au 6 novembre, donc près de 12 jours! Deo gratias. 

F. Bertrand, qui est toujours Prieur, m'a suggéré de m'installer dans le scriptorium; j'ai donc commencé à travailler, dès hier, à la rédaction de ma validation sur l'initiation chrétienne. Je devrai égalememt lire plus d'une centaine de pages de "Symbole et sacrement" avant mon retour en classe, le mercredi le 7 novembre. Le travail ne manque donc pas.

Je prendrai tout de même un temps de répit à mon retour. Ayant reçu la bénédiction fraternellement de P. abbé, je me rendrai à Tours afin de me recueillir près de mon saint patron. Dieu étant bon par nature, la fête de saint Martin tombe cette année un dimanche; je partirai donc le samedi matin et passerai la nuit à la maison d'accueil de la Basilique saint Martin. J'en profiterai pour visiter la Cathédrale et bien sûr la Basilique et autres lieux de cette ville historique. Je vous rappelle aussi que l'archevêque de Tours, Mgr Aubertin, est moine cistercien de Lérins. P. abbé le connait bien; je l'ai déjà rencontré moi-même à quelques reprises notamment lors du colloque de l'ISL en janvier dernier.

 Dom Olivier donne présentement une retraite à des Bénédictines; il sera de retour cet après-midi. J'en profiterai pour lui dire que je ne pourrai pas participer à la réunion de la CFC de cette année qui se tiendra à Tamié en décembre prochain. J'ai une présentation orale à faire sur Chauvet au cours de cette semaine et les cours du mois de décembre, car en fin de semestre, sont d'une extrême importance pour les validations. Ce sera pour une autre fois.

Je vous souhaite un bon dimanche dans la joie du Ressuscité.

En Celui dont la grâce est surabondante

Ad maiorem dei gloriam 

 

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23 octobre 2012 2 23 /10 /octobre /2012 12:12

Routine estudiantine ! Rien de vraiment intéressant à signaler ou à partager de mes études parisiennes hormis ma rencontre avec f. Isaïa, samedi dernier.

Un mois après la soutenance de ma dissertation, il convenait maintenant de faire le point sur la suite (et la poursuite) de mon mémoire de licence canonique. Je ferai d’abord des modifications mineures à ma bibliographie, point sur lequel le jury est sans pitié, spécialement le deuxième lecteur qui voit tout (je vous dit ceci par expérience, pour avoir assisté à quelques soutenances !). Un travail sera également à faire du côté des concepts mêmes utilisés dans ma première partie, concepts qui demandent à être précisés et définis : typologie, exégèse spirituelle, sacramentalité. Mais le point le plus important se situe du côté de ma problématique que j’ai décidée d’infléchir. Ma question de départ sera plutôt la suivante : comment penser l’articulation entre l’office divin et l’eucharistie (en tant que préparation et prolongement de celle-ci) autrement que dans le registre des vertus théologales que sont la foi, l’espérance et la charité (PGLH #12), lesquelles nourrissent la dévotion et la vertu de piété (perspective thomasienne du culte) ?

J’opèrerai le déplacement de la question en ayant comme porte d’entrée (méthode) l’économie du salut ; la PGLH souligne à juste titre dans ce même numéro que « La liturgie des Heures étend aux différents moments de la journée…la commémoration des mystères du salut ». Tel est le pivot sur lequel je pourrai articuler la célébration de l’office et l’eucharistie.

La première partie (celle de ma dissertation) consistera à expliciter la manière dont les psaumes accompagnent l’économie du salut et en expriment les mystères. Dans l’office des vigiles de la Pentecôte du Breviarium cisterciense, la typologie biblique et patristique est ainsi mise au service d’un mémorial qui nous fait défiler sous les yeux l’unité du mystère pascal : incarnation, passion, mort, résurrection, exaltation, glorification, don de l’Esprit et par conséquent fondation et mission de l’Église. Le Logos se donne ainsi à entendre et à contempler dans l’unité de son mystère pascal. Présence du Christ qui confère à la liturgie des heures toute sa sacramentalité (Origène parle à cet effet d’une « ingrammation » du Verbe dans les Écritures). Présence sacramentelle du Christ, voire « communion » à Celui-ci moyennant sa parole. Que les bonnes sœurs ne viennent plus nous dire qu’elles n’ont plus rien à se « mettre sous la dent » lorsqu’elles ne peuvent célébrer l’eucharistie quotidienne…

Je chercherai ensuite dans un second temps à rendre compte de cette même économie du salut (toujours centrée dans la nouvelle alliance sur le mystère pascal) dans les anaphores orientales et dans les prières eucharistiques de notre Missel actuel (correspondance anamnétique entre l’office et l’eucharistie). Présente au cœur des anaphores et prières eucharistiques, le mystère pascal se « sacramentalise » alors au cours de l’eucharistie (je m’appuierai ici sur Schillebeeckx et son ouvrage « l’Économie sacramentelle du salut » qui fait bien voir que l’économie du salut est d’ordre sacramentel); saint Augustin parlera à son tour de la Parole qui se « visibilise » et Chauvet du sacrement comme le « déploiement de l’essence même de cette Parole/événement, déploiement sous le mode visible du geste, du cadeau, ou du corps ». Dans le sacrement de l’eucharistie, le Logos se donne non plus à entendre, mais à voir et à manger (comme Pain de vie). Mais c’est toujours la même Parole.

L’office divin, et particulièrement la récitation des psaumes, apparait ainsi comme une rumination des mystères du Christ, « rumination de la Parole en vue de nous assimiler le mystère scandaleux d’un Dieu donnant sa vie pour le monde » (Chauvet) ; mystère pascal dont la commémoraison s’étend aux différents moments de la journée. La parole de Dieu se présente à la fois comme le lieu dans lequel le sujet croyant advient à lui-même au sein d’un échange symbolique et comme le passage obligé du sacrement. C’est toute une théologie de la Parole qu’il est nécessaire de développer ici dans la ligne de Dei Verbum et autres documents du Concile.  

Je tirerai enfin les conséquences de cette approche dans la troisième partie tout en répondant à ma question de départ : sacramentalité de l’office divin, célébration du mystère pascal, sacrement et christologie, œcuménisme, etc.

Je sens toutefois que c’est encore un plan provisoire, mais qui s’achemine de plus en plus vers le définitif.

Je vois aussi de plus en plus clairement qu’il me faut encore parcourir et approfondir les cours des deux prochains semestres pour pouvoir commencer la rédaction de la deuxième partie et de la conclusion : c’est une évidence. J’ai néanmoins le loisir de peaufiner la première partie au cours de cette année…si j’ai le temps !   

Pour l’heure, je suis aux prises avec un torticolis qui m’embête réellement. J’ai pour consolation le fait que ce ne soit pas un rhume…

Les vacances de la Toussaint débutent ce vendredi ; j’irai les passer à Cîteaux, question de renouer un peu avec le « novum monasterium » !

En Celui qui est Parole de Dieu

Ad maiorem dei gloriam

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19 octobre 2012 5 19 /10 /octobre /2012 09:54

Les fêtes et solennités prennent parfois des couleurs différentes, surtout lorsque l’on est dans un autre pays et une autre culture. C’est le cas aujourd’hui avec la fête de nos saints Martyrs canadiens. Plusieurs frères en ont profité pour me souhaiter une bonne fête ; visiblement, il faut être à l’extérieur de son pays pour qu’une telle chose se produise. Profitons-en : que leur intercession fasse grandir en nous la foi, l’espérance et la charité !

C’est maintenant f. Patrick qui prend le relais du cours sur « L’histoire de la messe et sa théologie ». Il nous présentera, tout au long des prochaines séances, la théologie de la messe en faisant une étude comparée sur les deux formes actuelles de la messe (ordinaire/extraordinaire) et en relisant avec nous la PGMR comme un texte de haute portée théologique et non comme un dictionnaire permettant de répondre à des questions pratiques. En ce sens, faire appel à la PGMR ne relève pas du « rubricisme », mais de la théologie liturgique et ainsi que celle des différents ministères qui organisent et configurent l’Église. Les liturgistes se font souvent taxer de rubricistes alors qu’essentiellement il cherche les principes théologiques de la liturgie…qui ont bien sûr des répercussions sur l’organisation pratiques des célébrations. Ce n’est pas pour rien que nous avons des Ordo…Il faut également se rappeler que les Praenotanda des livres liturgiques ont été élaborées dans une perspective pastorale et doctrinale ; c’est dans la PGMR que l’on retrouve les grands fondements et les articulations de la messe, une théologie de la messe qui n’est pas nouvelle, mais qui redit, en un sens, de manière nouvelle la tradition de l’Église sur le sens et les pratiques de la célébration eucharistique. Tout ceci en intégrant la dimension historique (et théologique) de l’eucharistie (8e -16e siècle), dimension dont j’ai déjà parlé lorsqu’il a été question des Ordines romani, de la réforme carolingienne, des liturgies en pays francs, de la sacerdotalisation de la messe, etc. Quant à la partie patristique de l’eucharistie, f. Isaïa s’en charge par le cours sur les commentaires patristiques de la messe et sur les prières eucharistiques d’Occident et d’Orient (cours donné dans la 2e partie du 1er semestre). Voilà à grands traits la matière des cours à venir.  

Je vous laisse un peu abruptement sur ces lignes, car je veux m’avancer dans mes lectures au cours de la matinée. Je vous dis à la prochaine et bonne fin de semaine à chacun,

En Celui qui s’st fait pour nous Pain de vie, gage de notre immortalité,

Ad maiorem dei gloriam

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15 octobre 2012 1 15 /10 /octobre /2012 11:59

Le film sur Vatican II, présenté jeudi dernier, mérite sans aucun doute d’être vu par tous ceux qui s’intéressent de près ou de loin au Concile. Je suis conscient que nous sommes dans une culture qui préconise l’image sur l’écrit, le visuel sur l’auditif…Au-delà de cet état de fait, les images en noir et blanc nous font mesurer la distance qui nous sépare (et qui en même temps nous unit) du Concile. On nous présente l’ouverture de la première session avec sa procession sur plus de 3 km d’évêques, d’archevêques et de cardinaux ; on souligne également la présence des observateurs, des théologiens et secrétaires privés des pères conciliaires, des patriarches orientaux, etc. On nous montre des images du discours d’ouverture de Jean XXIII, de sa mort et de l’élection de Paul VI, de la levée des anathèmes vieilles de 1054, etc.

Les constitutions, décrets et déclarations nous sont aussi présentés et commentés dans les grandes lignes ainsi que les schémas qui ont présidé à leur élaboration. Les témoignages de plusieurs intervenant au Concile viennent encore ajouter à l’intérêt du film et sont d’une grande pertinence : Mgr Etchegaray, Chenu, Congar, Daniélou, Couët, etc. Avec toutes ces images et témoignages, j’ai eu l’impression de mieux comprendre l’ « aggiornamento » du Concile et de mesurer, comme je le disais plus haut, l’énorme « vent d’air frais » apporté par Vatican II. Et depuis pourtant, tant de choses ont changé… 

Côté étude, c’est toujours la même routine : des lectures, et particulièrement des sources liturgiques. Par les bons soins d’Amazon, j’ai pu me procurer une traduction anglaise de l’Ordo romanus primus, traduction faite par Alan Griffiths. Non pas que je sois nul en latin, mais disons que cela m’évite de chercher dans le dictionnaire certains mots ou verbes. C’est plus dynamique comme lecture. Et puis le texte latin est adjoint à la traduction ; je peux m’y référer facilement. En gros, l’ORP se présente comme un guide de célébration pour la liturgie pontificale romaine au tournant du VIIIe siècle. C’est un incontournable pour tous les liturgistes…et pour tous ceux qui s’intéressent à la liturgie stationale de cette époque ! C’est à partir de cet Ordo (et des autres Ordines) que la liturgie carolingienne se romanise en partie dans les pays francs. Je dis en partie puisque les pays francs ont toujours conservé leurs coutumes liturgiques locales; la liturgie à l’époque carolingienne n’a donc jamais été purement romaine. Il faut plutôt parler en ce domaine d’hybridation ; mais je n’entre pas ici dans les détails…

J’ai également terminé la lecture de nos Constitutions, de la Ratio et du Texte national pour l’orientation de la catéchèse en France. Je me suis aussi procuré le Directoire pour la catéchèse publié en 1997 sous Jean-Paul II. J’aimerais bien jeter un œil sur un autre de ses documents paru en 1979 : Catechesis tradendae. Aurais-je le temps ? et le courage ? En fait, j’ai assez de matière (avec les articles de la Maison-Dieu) pour entreprendre la rédaction de mon travail. Ça ira probablement durant la période des vacances de la Toussaint, dans deux semaines.

J’ai mis aussi le nez dans les Constitutions apostoliques pour le cours sur les commentaires patristiques de l’eucharistie. En fait, j’ai dévoré la partie sur l’anaphore dont celle sur l’anamnèse (anamnèse de la création, anamnèse de la 1ière alliance, anamnèse christologique et anamnèse de la Cène). Bref, une anamnèse qui en découragerait certains par sa longueur, mais qui est d’une teneur théologique tellement dense. Une anamnèse qui vaut la peine d’être méditée en lectio d’autant plus qu’elle est tissée de réminiscence biblique…comme toutes nos prières eucharistiques d’ailleurs! Pour les intéressés, elle commence au livre VIII, chapitre 12,5 et ss.

Cet après-midi, je poursuivrai ma lecture de Chauvet. C’est le cours qui me demande le plus jusqu’à présent.

Hier, ce fut une journée entièrement consacrée à l’oecuménisme.  J’ai d’abord participé à la divine liturgie avec nos frères orthodoxes à la Cathédrale russe orthodoxe Alexandre Nevsky, dans le 8e arrondissement. Cette cathédrale est le siège de l’Archevêché des églises russes orthodoxes en Europe occidental. Elle a donc toute son importance aux yeux de l’orthodoxie parisienne ; et en plus elle tout simplement splendide ! Il y avait tellement de monde…ou plutôt de Russes (majoritairement) que la Cathédrale était pleine. Comme je voulais être à l’heure pour l’office de sexte à Ste-Marie, j’ai été contraint de partir plutôt, c’est-à-dire vers 12h15, peu avant la communion des fidèles (à laquelle de toute manière je n’aurais pas pris part) alors qu’une bonne partie de ceux-ci étaient en train de se confesser…Je rappelle que la célébration a débuté à 10h00…Des célébration auxquelles doivent s’abstenir ceux qui cherchent des messes expéditives, nul besoin de le rappeler…Ce fut une belle expérience de communion et d’apprivoisement liturgique et spirituel. Ce genre de célébration, en slavon, permet enfin d’expérimenter une liturgie à laquelle on ne comprend absolument rien à l’instar de nos célébrations en latin…Encore une fois, on comprend mieux la portée de Vatican II et la mise en forme de la constitution SC.

Dans la soirée avait lieu à Notre-Dame une rencontre œcuménique entre le diocèse de Paris et les églises orthodoxes de France. Polarisée autour de la fête de saint Denis, cette rencontre a été instituée sous l’impulsion du cardinal Lustiger il y a déjà quelques années. Un des deux auxiliaires de Mgr Vingt-Trois était présent, Mgr Eric Dumoulin-Beaufort, ainsi que l’Exarque des églises orthodoxes de France, le métropolite Emmanuel et plusieurs prêtres et diacres orthodoxes de Paris. C’est d’ailleurs lui qui a présidé les Vêpres solennelles selon le rituel byzantin, Mgr Dumoulin-Beaufort n’ayant intervenu qu’au début de la célébration en guise d’ouverture. À la fin de cette dernière, le métropolite s’est adressé à l’assemblée ; il a insisté avec force sur le rôle et le travail de l’Esprit dans la vie des croyants ainsi que sur l’ouverture à l’œcuménisme qu’il fait germer en eux. La soirée s’est terminée avec l’eucharistie…selon le rite romain, soyez sans inquiétudes…

Bonne semaine à chacun,

En Celui qui ouvre nos cœurs à la fraternité

Ad maiorem dei gloriam

   

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10 octobre 2012 3 10 /10 /octobre /2012 12:24

Dans le cours d’initiation chrétienne de ce matin, la question du parcours initiatique des catéchumènes est abordée sous l’angle des sciences humaines telles que l’anthropologie, l’ethnologie, la sociologie, la psychanalyse et la ritologie. Nous constatons ainsi que le vocabulaire de même que les étapes de l’initiation chrétienne ne sont pas propres au christianisme, ce qui va de soi. Tout ce que l'on y découvre sur le plan anthropologique est très éclairant. Puis, des auteurs comme Henri Bourgeois et L.M. Chauvet mettent en lumière dans leurs travaux les fonctions de l’initiation, toute forme confondue ; fonction intégratrice, identitaire et cognitive. Chauvet souligne aussi les difficultés de la transmission et de l’initiation dans notre monde occidental à partir de son concept clé de « pôle attestataire » et « pôle contestataire ». Fort intéressant pour une mise en parallèle avec la formation et l’initiation à la vie monastique.

Cet après-midi, on poursuivra avec le cours « Sacrements et sacramentaux ». Les premières heures du cours furent consacrées à la théologie sacramentaire et à ses grands déplacements depuis le 20e siècle avec des auteurs comme Casel, Schillebeeckx et Chauvet : focalisation sur le mystère pascal, l’apport des sciences humaines, l’herméneutique de Schillebeeckx et son concept de « rencontre et de corporéité », redécouverte de la théologie patristique, renouveau de la christologie, de la pneumatologie et de l’ecclésiologie, etc…Pour ce faire, nous avons commencé par passer en revue la théologie sacramentaire médiévale, une théologie que je connais très bien, trop bien même… À vrai dire, tout mon cours de sacramentaire au GS portait sur cette théologie « classique » ; mon professeur (dont je tairai le nom), ne jurait que par cette théologie. Pour lui, le monde de la théologie s’était arrêté au 13e siècle…Ça fait un grand bien de voir et d’entendre autre chose !

La journée d’hier s’est bien déroulée. Bien sûr, j’ai pensé et prié pour ma communauté qui célébrait l’anniversaire de la Dédicace de notre église, mais j’ai aussi participé à la messe inaugurale de l’ICP. Une messe qui était présidée par Mgr Jean-Louis Bruguès, récemment nommé par Benoît XVI à la tête des Archives et de la Bibliothèque Vaticanes (juin 2012). F. Emmanuel peut se réjouir de n’avoir qu’à administrer les archives d’un petit monastère cistercien perdu quelque part dans Lanaudière…Une célébration quelque peu « pontifiante », mais très belle et priante. Dans son homélie, Mgr Bruguès a évidemment souligné l’ouverture de l’année de la foi en rappelant avec justesse que le Saint Esprit fut malheureusement le grand discret de l’Église catholique latine pendant plusieurs siècles. Il a ensuite développé sur ce thème et ce fut très bien. Quant à moi, on m’avait désigné pour faire partie de la schola, mais comme…basse. Ce n’est vraiment pas mon registre d’autant plus que je ne suis pas très familier avec la lecture en clé de fa. On fait ce que l’on peut dans les circonstances…avec les fausses notes que cela occasionne…

Dans la soirée, je me suis rendu à Notre-Dame pour prier les Vêpres et surtout célébrer la mémoire de saint Denys, premier évêque de Paris qui fut martyrisé au milieu du 3e siècle, la tête coupée, tête qu’il a (apparemment) portée sous son bras…Une grande statut dans le portail de la Cathédrale en témoigne…Pour l’occasion, on avait placé le reliquaire de saint Denys près de l’autel, entouré de deux magnifiques cierges, reliquaire surmonté d’un buste du saint martyr de Lutèce en argent massif…Très impressionnant. Moi qui m’attendais à ce que l’eucharistie soit présidée par l’archevêque, j’ai eu droit à l’auxiliaire…Bon, c’est mieux que rien d’autant plus que son homélie était excellemment bien construite.

Demain : film sur le Concile et conférences en soirée (en plus de mes 8 heures de cours). Une journée qui promet…

En Celui qui est la Résurrection et la Vie

Ad maiorem dei gloriam

 

 

 

 

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6 octobre 2012 6 06 /10 /octobre /2012 17:46

Ma mission à l’atelier de pâtes de fruits est terminée et bel et bien remplie. J’ai passé toute la journée à l’atelier à noter quelques principes de production, mais également des remarques et des conseils. Évidemment, j’ai assisté à une cuisson complète, celle des pâtes de fruits à la banane. Dans l’ensemble, la production de pâtes de fruits est extrêmement simple : pulpes, 3 types de sucre (variant selon le fruit), pectine, acide citrique (variant aussi selon l’acidité du fruit en question). La seule difficulté c’est de bien connaître le dosage entre chacun des éléments. À vrai dire, c’est assez semblable aux ganaches que nous fabriquons. Il faut aussi avoir les équipements appropriés, bien entendu…

Ma visite à l’atelier me permet donc de reprendre mes lectures, lectures que j’ai déjà entamées depuis hier après-midi. J’ai terminé deux articles sur L.M. Chauvet dont un concernant la remise de son doctorat honoris causa par l’université Leuven en mars 2007, pour le vingtième anniversaire de la parution de son ouvrage « Symbole et sacrement ». Nous aurons la chance de lui poser des questions relatives à son ouvrage (et bien d’autres encore) puisqu’il sera avec nous lors du prochain séminaire, mercredi prochain. En plus de réviser mes notes de cours de théologie sacramentaire, je poursuis la lecture de textes catéchétiques afin d’avancer dans mon étude comparative entre la formation catéchétique, telle qu’elle est vécue aujourd’hui, et la formation monastique.

Comme vous le savez probablement (sinon il est grand temps que vous le sachiez), l’Église soulignera, le jeudi 11 octobre, non seulement le 50e anniversaire de l’ouverture du Concile Vatican II, mais également l’ouverture de l’année de la foi promulguée par Benoît XVI dans sa lettre apostolique sous forme de motu proprio « Porta fidei ». À cette occasion, l’ICP organise différentes activités dont la projection d’un film intitulé « Vatican II. Des images, des témoins. » par Véronick Beaulieu-Mathivet, film dans lequel le Cardinal Etchegaray, Mgr Gilson et le Père Cancouët racontent le Concile Vatican II. Dans la soirée, une série de conférences sur le Concile auront lieu de 19h00 à 22h00. Heureusement que je n’ai pas de cours le vendredi matin, car la nuit sera courte…L’ICP a également prévu une messe (à la fois pour la rentrée universitaire et les festivités du Concile) mardi matin, à 11h00. Et voilà que c’est l’ISL qui est chargé de préparer la liturgie ! On m’a d’ailleurs réquisitionné à cet effet pour faire partie de la schola. J’ai donc une série de partition à éplucher d’ici mardi ; la répétition a lieu mardi matin, à 9h00, juste avant la messe…Sans commentaires…

Bon dimanche à chacun,

En Celui en qui nous plaçons notre espérance

Ad maiorem dei gloriam

 

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  • : Chroniques d'un étudiant trappiste à Paris qui étudie la liturgie à l'Institut Supérieur de Liturgie.
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